Communiqué du 23 octobre 2016 (Faisant suite à celui du 18 octobre)
Dans notre communiqué du 18 octobre 2016, dans lequel nous informions la communauté nationale et internationale qu’Hippolyte Kanambe est en train d’instrumentaliser les Pygmées dans le territoire de Kabalo, dans le but de massacrer le peuple Luba. Depuis, les exactions ne se sont pas arrêtées.
Nous nous attendions à ce que la visite du gouverneur du Tanganyika, en date du vendredi 21 octobre, à Kabalo, où il a passé la nuit, apaise les tensions. Mais cela n’a pas été le cas. Bien au contraire, la situation s’est énormément aggravée. Ainsi, lors de cette visite, les jeunes gens lui ont amené les corps de ceux qui venaient d’être abattus ou ceux qui venaient de recevoir des flèches. Le gouverneur avait annoncé qu’il allait visiter les Pygmées pour leur demander de cesser ces tueries. Mais le matin même, avant qu’il ne se rende dans l’un des camps où sont regroupés les Pygmées, il a été informé que ceux-ci avaient lancé une attaque, en brûlant le village du chef Kasinge. Ceux qui accompagnaient le gouverneur chez les Pygmées nous ont attesté avoir vu des cadavres de Luba jonchant le chemin : l’odeur des dépouilles se faisait sentir tout le long de la route vers Kabalo. Le gouverneur est donc au courant de ces massacres. Et ce qui nous choque encore plus : au lieu d’arrêter les responsables de ces assassinats pour qu’ils répondent de leurs crimes devant la justice, le gouverneur a donné aux Pygmées de l’argent, 5000 Fc chacun, adultes comme enfants, sans rien donner aux Luba victimes des attaques. Et cet ordre venait de Kanambe qui voudrait que l’on soutienne les Pygmées et non les Luba. Rappelons qu’en 2014, c’était les mêmes Pygmées qui avaient été privilégiés en recevant de la nourriture et de l’argent, alors qu’ils tuaient. Rien n’avait été donné aux Luba. Ils reproduisent donc aujourd’hui le même schéma.
Le gouverneur, probablement dans le souci de les raisonner, leur a demandé où allaient-ils dépenser cet argent reçu, car en s’en prenant aux Luba, ils s’en prenaient à ceux qui ont des boutiques et des magasins. Le gouverneur avait également promis de déployer des militaires pour mettre fin à cette situation tout au long de la route qui mène vers Kasinge, Luala. Malheureusement jusqu’à ce matin où nous publions ce communiqué, aucun déploiement n’a été fait; la population est en insécurité. Les forces de l’ordre, qui étaient sur place, se disent très choquées de l’horreur dont elles sont témoins. Kanambe ne veut pas quitter le pouvoir sans semer le chaos qu’il avait promis. Le peuple est affaibli par les massacres qui surviennent chaque jour.
Nous aimerions éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale que les informations données par la presse, disant qu’il y a un bataillon qui vient d’arriver de Kongolo à Kabalo et un autre qui est en route venant de Nyunzu, ne sont pas exactes. Sur le terrain, il n’y a qu’une centaine de militaires venus de Nyunzu et Kongolo. Ces informations prouvent à suffisance comment Kanambe manipule et bloque toute protection des populations, qu’il est en train de massacrer. Nous comprenons sa méchanceté, une méchanceté très prononcée d’un génocidaire qui va jusqu’à interdire aux militaires d’intervenir, leur demandant de ne point s’en mêler. On ramasse les cadavres chaque jour et d’autres descendent avec le Lualaba. Kanambe et ses milices pygmées viennent de raser tous les villages en les incendiant.
Ainsi, cet ordre donné aux militaires de ne pas s’en mêler et le regroupement des Pygmées sous prétexte de faciliter leur intégration, démontrent une planification. En réalité, c’est similaire à ce que les Tutsi ont fait au Rwanda. Kanambe a planifié un génocide contre les Luba du nord Katanga sur qui il avait fait reposer son imposture, car ce peuple l’a rejeté. Et donc, il avait promis, en tant que terroriste caractérisé, qu’il leur apporterait le chaos, qu’il leur ferait vivre une véritable apocalypse. Cette planification ne date même pas d’aujourd’hui mais de 2014. A l’époque, il était fait état “d’une révolte” des Pygmées. Dans les faits, ceux-ci s’en étaient pris aux Bantous, essentiellement aux Luba, qu’ils avaient tués en masse à Nyunzu puis à Manono avant d’être matés. Ce plan de génocide contre les Congolais, notamment le peuple Luba, a repris lorsque le père du Prophète de l’Eternel Joseph Mukungubila est mort (en septembre 2016). Dès la reprise de leur sale besogne en tuant les Luba à Nyunzu, les Pygmées sont allés jusqu’à tuer également des militaires. C’est ainsi que ces derniers ont réagi en en tuant plusieurs, stoppant ainsi leur élan. C’est la raison pour laquelle, les Pygmées ont fini par révéler que l’instruction de tuer était venu d’en haut c’est-à-dire de Kanambe. Le génocide a repris dans le territoire de Kabalo lorsque les Pygmées ont attaqué le village de Kashale qui est le chef-lieu de la collectivité de Lukuswa, collectivité dont est issu l’homme de Dieu, là où était tombée l’étoile. C’est cet endroit que Kanambe a choisi pour commencer ce génocide.
Si la communauté internationale n’intervient pas dans les deux jours, la situation sera intenable, on parlera d’une tragédie inqualifiable; raison pour laquelle nous faisons appel à cette dernière et à l’ONU pour qu’elles interviennent puissamment, non seulement dans la capitale, mais aussi à Kabalo. Les Baluba n’ont pas besoin de voir les militaires étrangers tutsi que Kanambe utilise. Ils ont besoin de voir la présence de ceux qui peuvent sécuriser la population. Aussi, nous demandons à l’ONU et aux organismes de défense des droits de l’homme nationaux et internationaux de descendre sur place afin de mener des enquêtes indépendantes et constater par eux-mêmes comment Kanambe a déclenché un génocide dans le nord Katanga. Saddam Hussein avait été stoppé quand il avait envahi le Koweit. Comment ne pouvez-vous pas stopper Kanambe qui fait toujours pire chaque jour qui passe ?
Bureau du Prophète de l’Eternel Joseph Mukungubila