Événements de Kabalo dans la nuit du 16 au 17 octobre 2016 : Kanambe exerce une fois encore sa barbarie

Communiqué du 18 octobre 2016

C’est avec une profonde amertume que nous portons à la connaissance de la communauté nationale et internationale que Hippolyte Kanambe, fidèle à ses oeuvres, vient encore d’orchestrer une tuerie de Congolais dans le territoire de Kabalo, dans la province du Katanga, en République démocratique du Congo. De plusieurs sources concordantes il nous revient qu’alias Joseph Kabila a « décidé d’en finir avec les Luba  » en se servant de la communauté des pygmées de ce coin de la république. Ceux-ci ont en effet, dans la nuit de dimanche 16 octobre au lundi 17, incendié les villages Kashale, Katelwa et Nzovu et tué 7 personnes d’origine luba. Ce qui a plongé toute la population autant dans l’effroi que dans la colère.
Contrairement aux affirmations de la diaspora katangaise sur les médias sociaux, le chef coutumier de Kabalo, Mbudi, n’a pas été tué lors des échauffourées. Certes les pygmées ont vandalisé sa maison, pillé deux valises et manqué de tuer par flèche les fils dudit chef des terres qui voulaient sauver les biens de leur père mais ce dernier a échappé à la mort. Des habitants de Kabalo, craignant pour leur sécurité, ont abandonné habitations et biens pour se réfugier au centre ville où certains sont allés au bureau de l’administration publique. Certains jeunes étiquetés « Mayi Mayi » voyant l’inaction des forces de l’ordre et surtout voulant se défendre de ces attaques injustifiées des pygmées ont annoncé la riposte et se sont mis à la poursuite des pygmées malfrats.
Il est à noter que cette action meurtrière des pygmées n’est pas une première du genre car il y a quelques semaines des pygmées avaient également déclenché des conflits meurtriers contre des Luba et quelques éléments des FARDC dans le territoire de Nyunzu, toujours dans le Katanga. Des sources locales rapportent, par ailleurs, que ce sont les mêmes pygmées qui avaient semé la désolation à Nyunzu, qui sont également au cœur des hostilités à Kabalo. L’impunité dont ils jouissent à chacune de leurs forfaitures pose question d’autant qu’un chef pygmée avait clairement déclaré lors des affrontements à Nyunzu que leur action était impulsée par la haute hiérarchie, désignant sans ambages le chef de l’Etat. Ce qui fait dire à la société civile de cette contrée qu’il faut “chercher les raisons profondes de ce conflit communautaire qui font que les deux communautés qui vivaient hier en paix, arrivent à se donner la mort…”. Entre temps à Kabalo la tension n’est pas redescendue, sous l’oeil impuissant des autorités locales.
Le Prophète Joseph Mukungubila exprime sa vive émotion face à ces actes de barbarie commandités par Kanambe et appelle une fois encore à la communauté internationale à arrêter la folie meurtrière de celui qui ne cesse d’endeuiller les familles congolaises. Nous, congolais, ne comprenons pas que l’ONU, l’union européenne, l’union africaine et bien d’autres institutions internationales censées promouvoir les valeurs universelles de démocratie et des droits de l’homme, persistent à nous imposer de dialoguer avec un criminel dont les multiples exactions sur des congolais sur l’ensemble du territoire national sont légion. Cette communauté internationale, au mépris de la volonté du peuple congolais qui est de voir partir ce président sanguinaire dans l’immédiat, préfère fouler au pied ce désir ardent du souverain primaire en continuant de reconnaître au criminel “Kabila” le droit d’organiser des élections dans ce pays, qui plus est, à une date de sa convenance ! Les Congolais n’ont-ils pas le droit, à l’instar d’autres peuples du monde, de jouir de liberté et de paix sur leurs terres ?
Le Bureau du Prophète Mukungubila