La procession de mon martyr

Grand Roi Divin

Lettre ouverte du 27 avril 2025

La couronne d’épines voudrait bien vous parler : pourquoi ai-je dit qu’il était enfin temps ?

Chers compatriotes, et mes chers contemporains, avec votre permission laissez-moi vous relater de manière succincte la portion de ce que je peux appeler les différentes étapes de mes souffrances causées par ce rwandais Kanambe. Elles peuvent réellement être réparties en différentes saisons comme le disent les cinéastes.

Le commandant Hippolyte Kanambe m’a véritablement mené la vie dure personnellement, à telle enseigne que le ciel a acté cela. Ce qu’il m’a fait subir, ce rwandais, si ce n’était pas le ciel qui m’avait envoyé, moi Joseph MUKUNGUBILA, je ne serais plus compté parmi les vivants de cette Terre. Notez bien mes très chers compatriotes, vous tous : Kanambe suivait pas à pas le déroulement de toutes mes souffrances après qu’il m’a arrêté à partir de ce village dont le nom m’échappe, vers Kayombo ! Que toute la planète puisse noter ça. Ce soldat de Kagame, Hippolyte Kanambe, qui s’est déguisé sous le nom de Kabila Joseph, couvre l’entièreté de l’image de ce qui s’appelle DRAGON.

Ce JOKA (DRAGON), avant qu’il ne découvre que Dieu allait m’imposer de pouvoir être candidat à la magistrature suprême du Congo, il m’avait déjà ciblé pendant cette période ou étape pendant laquelle le Rwanda s’était trouvé le nom sous lequel il devait tuer les Congolais. Il s’était trouvé le nom de RCD Goma. C’est sous cette appellation que Paul Kagame va pouvoir attaquer le Congo en utilisant bien sûr les traîtres congolais. C’est sous cette appellation que Kanambe va tuer beaucoup d’officiers militaires à Kabalo, des généraux et mon frère Alexandre Kasongo, le commissaire de district; Kanambe va le tuer à Kabalo dans les eaux du fleuve Congo. 

Et malheureusement, ce sera au même moment, dans la même période, que je me retrouvais à Lubumbashi, que l’Éternel me permettra de rencontrer une jolie fille du nom de Marie-Claire M. Chers compatriotes, pardonnez que je puisse vous dire que j’ai énormément aimé cette fille. Son caractère, ses aptitudes pour ne pas dire ses attitudes, m’avaient tellement plu et avaient plu à l’Éternel mon Dieu.

J’ai été très émerveillé par ce tempérament, notez par exemple qu’il m’a fait voir des choses chez elle que je n’ai jamais vues chez aucune femme de cette Terre. A telle enseigne que je m’étais demandé quel tabou avait cette femme. Mes chers frères, c’est une femme qui peut vraiment plaire à un homme. Cette femme, devenue ma femme, ne voulait jamais garder la monnaie, ni dans ses poches ni dans son sac à main. Son désir était de voir tout l’argent être gardé par moi, son mari. Je me demandais qu’est ce qui n’allait pas, quel KIZILA, je ne comprenais pas. Mais elle-même comprenait.

Chers frères, cette femme, je ne sais quelle attitude en moi lui avait déplu et pourquoi s’était-elle fâchée ?

Mais c’est plus tard que je comprendrai, lorsque j’enverrai vers elle mon fils Joseph Mukalay, celui que Kanambe a tué à Kisala. Par le lac Tanganyika, j’avais envoyé l’enfant où se trouvait ma chère femme Marie-Claire M. Mais la seule réponse que va donner ma femme à cet enfant est : ton papa ne m’aime pas. Cette réponse m’avait laissé perplexe (éberlué). Je ne peux pas l’accuser en prétextant qu’elle ne m’aimait pas, au contraire elle m’aimait. Même quand elle disait que je ne l’aimais pas, c’est la façon d’être de nos femmes. C’est en quittant sa maman Marie-Claire M, que l’enfant va revenir pour me rejoindre et me trouver à Kisala comme fugitif. C’est au niveau de l’Autel de l’Olivier à Kisala, que mon enfant Joseph va tomber sous les balles du RCD Goma (n’oubliez pas que c’est l’œil de Kanambe qui me suivait).

Immédiatement après qu’on a tué mon fils, c’est-à-dire 3 ou 4 jours après, les bandes formées par Kanambe se retrouvaient à Manono. Notez bien qu’à ce moment-là mon cousin Laurent l’avait promu comme chef d’état-major général, c’était lui Kanambe.

Imaginez-vous l’œil de Kanambe était sur moi car lorsqu’on m’arrêta à Kayombo, on va m’acheminer vers Manono. Arrivé à Manono, on m’enlève du milieu de ma famille qui fuyait avec moi et on me jeta dans un tourbillon de tortures. Si je devais vous décrire ces souffrances avec force et détails, ce ne serait pas trop bien parce que tous les habits collés à mon corps étaient ensanglantés. Même lorsque Jésus mon Seigneur a été arrêté, on ne nous avait jamais décrit ce degré-là de souffrances. Il y a carrément une différence entre MUKUNGUBILA et Jésus. Pour Jésus, Dieu le Père l’a obligé de passer par le baptême des morts, tandis que c’est à MUKUNGUBILA que l’Eternel Dieu, à partir de son domaine de Kisala, lui a parlé par voix audible pour dire “accepte maintenant, tu dois souffrir, tu prends maintenant ta coupe mais je serai avec toi, ils ne parviendront pas à arrêter ta vie”. Il me l’a dit à partir du domaine. J’ai donc compris que pour moi c’était la coupe, pour Jésus c’était le baptême des morts.

Chers frères et soeurs, et vous mes contemporains, notez que Dieu m’a plongé dans cette histoire tragique. Pendant qu’on m’amenait de la prison vers l’avion, j’avais réclamé très fort en disant “embarquez tous les miens”. Ils avaient refusé, le général Mukalay avait refusé.

Ma surprise est que dans l’avion qui était venu me chercher, j’avais atterri à Kamina et Kanambe Hippolyte était là. L’avion qui me prend pour m’amener à Lubumbashi, j’arrive là-bas quelques 2 ou 3 jours, Kanambe est là comme sentinelle de ma prison.

Je dis tout ceci à propos de la situation que nous sommes en train de vivre aujourd’hui.

Chers compatriotes, s’il y a telle famille ou telle autre qui a été touchée par la mort causée par Kagame et ses lieutenants, il faut que vous puissiez aussi vous sentir très mal. Moi MUKUNGUBILA, j’ai beaucoup souffert pour ce pays et je ne suis pas le seul, il y a d’autres qui ont perdu les leurs. Rappelons la récente douleur que ressentent Goma et Bukavu. La douleur est là, elle est encore ressentie. Ça m’étonnerait que vous puissiez accepter d’aller négocier avec le M23, avec les Rwandais. Je suis en train de me demander d’où ça vient. Ne pas avoir l’amour de ce peuple, comment ne pas sentir la douleur causée par le Rwanda à cette nation congolaise ? Faut-il vraiment nous organiser pour monter une école, là où nous pourrions apprendre le sentiment, là où nous pourrions étudier les sentiments des gens ? Non, non ! Kanambe nous a causé beaucoup de tort.

Vous avez compris que MUKUNGUBILA est le Roi. Cette femme, je ne l’ai pas encore retrouvée. Ce n’est pas une femme qui m’a dédaigné, elle m’a beaucoup aimé. C’est une femme dont je ne parviens pas à retrouver les aptitudes chez d’autres femmes. Refuser l’argent, c’était pour moi la toute première fois de voir cela. Si elle-même me suit, qu’elle comprenne qu’elle ne m’avait pas bien découvert, je suis le fils de Dieu et autre chose, je suis le grand Roi Divin. Je ne suis même pas un roi qui puisse être comparé aux autres. Je suis le seul et unique Roi Divin. Vous savez comment la prophétie est sortie de la bouche d’un fonctionnaire du gouvernement belge de l’époque. Et cette prophétie a été reliée à celle donnée par ma grand-mère NKULU WAMULEKA. Et si aujourd’hui j’ai été émerveillé par la décision prise par le gouvernement, celle d’arrêter Kanambe, de lancer le mandat d’arrêt, comme je l’avais demandé au chef de l’État suite à cette haute trahison. J’utilise le terme trahison, bien que moi MUKUNGUBILA je ne l’accepte pas, parce qu’à aucun moment, celui qui s’est déguisé en Joseph Kabila, ne s’est trouvé être Congolais. Donc vous comprenez d’où vient la trahison puisqu’un étranger comme celui-là, j’ai ouï, moi Joseph MUKUNGUBILA, que c’est celui qu’on avait pu imposer à mon frère Laurent Désiré.

Je crois que mon frère avait peur qu’il ne puisse me perdre parce que, chers compatriotes, mes bourreaux, je parle ici de Kanambe avec sa clique, chaque nuit, ils consultaient les féticheurs qui leur donnaient les moyens de pouvoir mettre fin à mes jours. Ils venaient me chercher dans mon cachot en présence de tous ceux qui étaient là, ils me sortaient pour mettre fin à mes jours mais ils ne parvenaient pas. A chaque fois qu’ils essayaient de me tuer, il m’est difficile de vous décrire, mais ils me fuyaient et ils me laissaient seul. Puis je rentrais seul dans mon cachot. Lorsqu’ils me prenaient, mes collègues de cellules étaient attristés car on leur disait qu’on allait en finir avec moi. Mais à chaque fois qu’on entendait la serrure, c’était moi qui ouvrais la porte pour revenir. Tous les criminels qui me prenaient au départ, à mon retour je rentrais seul en cellule. Ce n’était pas eux qui me ramenaient, eux on ne les voyait plus.

Chers frères, chers soeurs, compatriotes congolais, voilà la description des différentes séries de mon martyr pour notre Congo. Kanambe ne m’a pas attaqué qu’une seule fois. Lorsque je postule pour la magistrature suprême, c’est comme si pour Kanambe je péchais devant Dieu. Il m’a attaqué au vu et au su de la communauté internationale. Ils sont rentrés chez moi pendant que j’étais avec les miens, ma famille et une grande partie de mes disciples, ils tiraient mais ça n’avait pas d’effet. C’étaient des militaires fraîchement entrainés en Afrique du Sud. J’avais donné l’ordre aux miens de n’en tuer aucun. On croyait qu’ils étaient là comme les enfants du Congo qui ont prêté serment de servir le Congo. Je les ai libérés puis je les avais appelés pour venir chercher les armes qu’ils avaient laissées. Je dis bien que j’ai épargné la vie de tous les militaires qui étaient venus pour nous tuer. La communauté internationale en est témoin. Je n’ai pas été élevé par mes parents pour mentir.

Et sachez que la décision prise par le gouvernement m’a mis dans un état de joie terrible. Ce Kanambe qui est jugé, a montré réellement qu’il est rwandais. Et vouloir négocier avec le M23 aujourd’hui, ça rime à quoi ? Les atrocités que le peuple de Goma et de Bukavu est en train de subir de la part de ce même Kanambe et ce M23 que vous avez condamné il y a 72 heures. Tout comme le M23, Kanambe ne mérite plus d’être approché des Congolais. Vouloir semer la confusion ici, c’est cracher sur le sang de tous ces Congolais fauchés par l’arme et la machette envoyées par Kagame.

OH TOI MON DIEU ! PEUX-TU RÉPONDRE À ÇA ?

Grand Roi Divin, Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO

Vaillant Chasseur devant l’Éternel

 

 

Nota bene : pour de plus amples informations sur le martyr de Sa Majesté, prière de contacter Jephté Mingiedi, le chef de Protocole.