Discours en commémoration des 55 ans de l’indépendance de la République démocratique du Congo
Chers compatriotes,
En cette occasion de la commémoration de l’indépendance de notre pays, nous devrions nous sentir fiers d’être un peuple, vraiment un peuple citoyen, en posant un acte comme celui de défiler sur le boulevard. Mais malheureusement, le pays est sous occupation.
Ce que tout compatriote ressent en ce moment précis ne m’échappe pas : ce sont les sentiments d’humiliation par le Rwanda. Et quand ce pouvoir vous invite à aller défiler : vous défilez sous un drapeau de couleurs congolaises, je crois,… Mais en le faisant, c’est-à-dire en posant cet acte qui est réellement citoyen, vous avez honte, car vous n’avez pas envie d’y aller. Pourquoi ? Parce que le pays est occupé.
La commémoration de l’indépendance est habituellement un acte de joie pour le peuple. Malheureusement, ce sont les Rwandais qui se réjouissent à votre place, à partir de la terre de vos ancêtres.
Pourtant, je vous avais bien prévenu lorsque je m’étais porté candidat-président à la présidentielle de 2006, en vous interdisant de choisir cet étranger (cf. Mes propos tenus sur le plateau de la chaîne Antenne A à Kinshasa) qui venait de tuer une nième fois, sur le boulevard du 30 juin parce que les manifestants scandaient des slogans disant qu’il est «étranger». En ce jour-là, c’est d’abord ma femme qui m’alerta par téléphone, totalement en pleurs et effondrée, pendant que j’étais à la banque pour retirer de l’argent, me disant «qu’on venait de tuer beaucoup de gens». Elle me demanda, tout en panique où je me trouvais afin d’être rassurée sur ma situation. Je lui rétorquai alors que j’étais vivant et en sécurité mais que j’avais entendu les coups de feu. C’était le jour de passage du candidat-président Mukungubila sur les chaînes nationales dans le cadre de la campagne présidentielle. Je devais tout de suite après cet événement, m’exprimer sur la chaîne Antenne A dans une émission retransmise par toutes les chaînes nationales.
Ces manifestants ainsi massacrés, contestaient la candidature de l’étranger. Et si j’ai bonne mémoire, il y avait également des membres et partisans de l’UDPS parmi les manifestants. Sur le plateau d’Antenne A, j’avais aussi rappelé à la Belgique, à la France et aux États-Unis d’Amérique que ce serait impossible, inacceptable et inadmissible chez eux d’accepter qu’on puisse élire un étranger à la tête de leur pays, quelques soient les capacités de l’homme. Et, sur le même plateau, j’avais donné conseil à l’étranger, étant donné qu’il avait aussi posé sa candidature, qu’il aurait fallu aller au débat s’il y avait diffamation sur sa personne et s’il se savait réellement Congolais; au lieu de tuer ceux qui doivent nous élire. Ceux qui voudraient vérifier ces faits n’auront qu’à s’adresser à Antenne A. Le candidat-président Joseph Mutombo Mukungubila dira ceci au peuple congolais : «ne commettez pas l’erreur de faire un autre choix car moi Mukungubila, je ne me suis pas présenté au devant de vous, peuple congolais, comme compétiteur. C’est plutôt Dieu créateur qui m’a imposé de le faire pour mettre fin à la misère du peuple congolais; dans le but de pouvoir vous libérer du joug rwandais». Il est certes vrai que je ne me souviens plus de tous les mots sortis de ma bouche, mais le fond est là. La suite, malheureusement, vous la connaissez vous même, parce que vous la vivez dans vos corps.
Lorsqu’il nous sera offert d’aller encore aux élections, en 2011, les mêmes irrégularités, les mêmes fraudes de 2006 vont se répéter. Mais l’Éternel m’interdira de postuler, à partir des eaux du lac Tanganyika où il m’avait envoyé toucher ces eaux. En touchant ces eaux, elles avaient produit des poissons en abondance à une période de l’année où il est très difficile, voire impossible de pêcher. Il y avait eu miracle pendant deux semaines de pêche abondante. À vous de vérifier auprès des habitants de Kalémie. Dès lors, l’étranger avait senti que Dieu venait de le bloquer. Vous même êtes témoins, depuis il ne fait que voler, dilapider nos richesses. La seule chose dont il est capable c’est tuer, forcer le peuple congolais à accepter la faim. Voilà ce qui s’est déclenché dès que j’avais touché les eaux. C’est ainsi que l’étranger va adopter la stratégie de faire entrer massivement ses frères rwandais et les installer partout, oubliant qu’il a été mis à la tête du pays en tant que Congolais. Point n’est plus besoin de continuer à vous convaincre, car vous connaissez bien toutes ces choses. J’avais alerté la communauté nationale et internationale dans mes innombrables lettres ouvertes. Mes deux lettres historiques de décembre 2013 en témoignent abondamment.
Je ne sais plus, chers compatriotes, si le parc de Kundelungu qui est dans ma province du Katanga a été acheté par le Rwanda. Et nos élus députés ne décrient pas ce scandale, cette imposture. Je n’entends pas le cri d’alarme de leur côté, du côté des parlementaires. L’étranger y fait descendre une armada incroyable, tout en prenant soin de chasser les militaires congolais en les remplaçant par les militaires rwandais, ougandais et burundais. Et, c’est vraiment surprenant que moi Mukungubila, j’entende dire qu’un leader politique congolais, de manière éhontée, demande aux congolais d’aller au dialogue avec l’étranger, criminel, que je suis en train de faire partir (Pour moi, selon Dieu, il est déjà parti. Pourquoi vous ne me croyez pas ? Lui même le sait, il est déjà parti). Voyons d’abord, il vous demande de faire le découpage et une année ne suffirait pas, s’il tient encore une année. Il vous demande de faire le dialogue. Pour quelles raisons ? S’il tient à finir le mandat, pourquoi dialoguer aujourd’hui ? En 2011, vous avez dit «arrêtez-moi cet étranger et renvoyez le au Rwanda». Et aujourd’hui, vous demandez à aller dialoguer avec lui. Pourquoi ? Quand vous demandiez à le renvoyer au Rwanda, c’est parce que vous saviez ce qui se passait. Ce cri, ce slogan, cette voix, les Congolais l’avaient tous entendue.
C’est pour toutes ces raisons que je vous dis que bientôt vous aurez à commémorer véritablement cette indépendance. Et dans le sein du mot indépendance, c’est la libération. Dans notre tradition, il y a un adage qui dit : «Tu ne peux enjamber le mort». Cet adage signifie : quand quelqu’un meurt au milieu de nous, ça pose problème. Il faut d’abord qu’on en parle. Il faut qu’il y ait palabre. Toute affaire à régler ne peut l’être avant qu’on ne finisse de palabrer sur le mort. Il y a Dieu créateur qui vient de vous permettre de découvrir, s’il y avait doutes, que l’homme qui est à la tête de votre pays est, non seulement étranger mais aussi génocidaire. Et voilà, cher congolais, mes frères, vous venez de voir le travail que ce criminel est en train de faire avec la découverte des fosses communes dont celle de Maluku. Ce qui me pince le coeur, c’est que dans tous mes écrits, j’ai clairement indiqué que cet assassin ne l’est pas pour les Rwandais. Il fait sa sale besogne soigneusement en ne tuant que des Congolais. Il ne peut jamais commettre l’erreur de tuer un Rwandais. Notre argent, l’argent du contribuable congolais, l’argent qu’il a acquis frauduleusement de toutes nos richesses, c’est avec ça qu’il est en train de nous assassiner. C’est vraiment surprenant que, après la découverte de la fosse commune, on lui accorde encore le crédit d’être chef. C’est incroyable. C’est de l’abomination. La communauté internationale, dans ses principes, ne peut accepter un génocidaire, un criminel, surtout avec des preuves aussi irréfutables… Cela m’étonnerait que cette communauté internationale garde un tel homme au pouvoir. Et vous Congolais, parce qu’on vous donne des millions, vous faites affaire avec cet étranger venu pour ruiner le pays, ou même arracher le pays si cela lui était possible. Moi, je crois que vous devez réfléchir mûrement pour ne pas continuer à causer la honte des Congolais devant les nations.
Pour terminer, je confirme au peuple congolais que l’occasion réelle de savourer notre joie d’être libre, Dieu va pouvoir nous l’accorder très très bientôt.
Joseph Mutombo Mukungubila
Prophète de l’Eternel